L'expression "électrosmog" fait référence à "smog", en anglais une brume brunâtre épaisse provenant d'un mélange de polluants atmosphériques, principalement des émanations des innombrables chauffages au charbon, qui limitait la visibilité dans l’atmosphère qui enveloppait Londres dans les années 1950-1960. Le smog noircissait un col de chemise en un rien de temps. Cette VISIBILITE de la cause, de l'effet et de leur lien a grandement contribué à la décision d'éradiquer le chauffage avec du charbon de mauvaise qualité.
Les champs électromagnétiques artificiels générés par les installations électrotechniques se propagent autour de leur source, que ce soit passivement ou volontairement. On parle aussi d'émission d'ondes ou de rayonnement. Par analogie au smog de Londres, on parle d'électrosmog pour décrire le nuage d'ondes électromagnétiques dans lequel la population de la Terre est plongée actuellement et dont elle subit les effets, pour certains néfastes.
La prolifération des technologies dérivées de l'électricité a multiplié l'intensité du rayonnement électromagnétique, selon les endroits des centaines voire des millions de fois par rapport à la situation initiale dans laquelle la Vie végétale, animale et enfin humaine s’est développée. Les CEM artificiels ont un effet direct sur le fonctionnement électro-chimio-biologique du Vivant. Ce mode de fonctionnement ancestral n'y est pas préparé et n'a pas eu le temps de s'adapter à ces nouvelles interférences dans son système interne de gestion.
Le savoir actuel sur ces effets est basé en premier lieu sur les observations faites depuis le milieu du 19e siècle. Il a été complété au fil du temps par la conduite d'expérimentations ciblées et d'études relatives au mode d'interaction entre les CEM et le Vivant. En raison de la rapidité de l'évolution et de l'implémentation simultanée et planétaire des technologies liées à l'électrotechnique, il y a un décalage évident entre l'utilisation des CEM artificiels et la connaissance et surtout la compréhension de leurs effets sur le Vivant.
Vision globale et au travers du temps
Résumé en français de "The invisible rainbow" traitant des maladies de l'électricité, un livre de Arthur Firstenberg, médecin et mathématicien, traduit par l'Association ARRA
Vision des scientifiques et médecins
Les trois exemples suivants sont représentatifs de la position actuelle des médecins et scientifiques indépendants qui ont observé et/ou étudié les effets de l'électrosmog sur le Vivant en général et la santé de l'Homme en particulier:
1. En 2002 déjà, un collectif de médecins et de scientifiques allemands du Baden Würtemberg appelé "Interdisciplinäre Gesellschaft für Umweltmedizin" a publié "l'Appel de Fribourg", appel dans lequel ils font part de leur inquiétude face à l'augmentation constatée des troubles en relation avec l'électrosmog :
2. Message "La 5G : un risque majeur pour la santé dans le monde" du Prof. Martin Pall, adressé en 2018, entre autres, à l'UE, dans lequel il fait part des risques liés aux aspects biologiques dits "non-thermiques" des CEM :
3. Message de 2019 adressé par un comité international de médecins et scientifiques aux gouvernements pour demander l'arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et depuis l'espace :
En résumé, tout organisme vivant subit les effets de l'électrosmog, que cela soit accompagné de symptômes spécifiques ou non.
Avec symptômes
Une partie de la population développe, en présence de l'électrosmog, un certain nombre des symptômes qui ont été identifiés et classifiés comme représentatifs d'une affection chronique nommée "Syndrome d'Intolérance aux Champs Electromagnétiques" (SICEM) ou, plus couramment utilisé, "ElectroHyperSensibilité" (EHS).
Pour plus de détails sur les symptômes de l'EHS, voir la page SOS Electrohypersensibilité
Sans symptômes
Le phénomène d'électrohypersensibilité est de plus en plus considéré comme la pointe visible de l'iceberg des maux liés à l'électrosmog. Selon le Prof. Martin Pall, tout organisme vivant commencerait à subir en continu des dommages d'ordre biologiques déjà quelques secondes après le début de l'exposition à l'électrosmog, indépendamment du fait qu'ils soient accompagnés des symptômes de l'électrohypersensibilité ou non.
Le cumul de ces dommages d'ordre biologique dans le temps est très probablement responsable pour l'apparition, à terme et en fonction du terrain et de l'état de santé spécifique, d'une des nombreuses maladies dégénératives et/ou mortelles, telles que par exemple :
A cela s'ajoutent tous les maux qui peuvent affecter les enfants et les générations futures et qui résultent d'endommagements au niveau cellulaire (ADN, mitochondries...), tels que :
En résumé : MÊME EN IGNORANT TOUT DE L'ELECTROSMOG, TOUT UN CHACUN EN SUBIT LES EFFETS.
Des limites d'exposition aux CEM artificiels ont été proposées à l'origine par les fournisseurs de ces technologies. Elles ont été reprises par l'ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection). Ces limites, ne prenant en compte que les effets "thermiques" des CEM (échauffement), ont également été adoptées telles quelles par de nombreuses organisations, par exemple l'OMS et les instances normatives de nombreux pays.
Par la suite et sur la base de l'observation des effets effectifs des CEM sur le Vivant, des organismes gouvernementaux ou indépendants ont revu ces valeurs à la baisse et les documents cités ci-dessous peuvent être considérés comme "l'état de la technique" actuel.
Lignes directrices 2016 de l'EUROPAEM pour la prévention, le diagnostic et le traitement des sujets atteints de problèmes de santé et de maladies en lien avec les champs électromagnétiques.
La traduction de ces lignes directrices a été réalisée conjointement par Electrosensibles de France/PRIARTEM et l'ARRA :
Les "Valeurs indicatives de précaution" pour les différents types de rayonnement sont mentionnées dans les pages 30 à 34.
Valeurs indicatives en biologie de l'habitat SBM-2015 pour les zones de repos, de l'Institut für Baubiologie + Nachhaltigkeit IBN
Il est possible, avec un peu de chance, de vivre toute ou une grande partie de sa vie sans avoir conscience de l'électrosmog.
Pour une part grandissante de la population, les problèmes commencent avec l'émergence de symptômes. Hormis les "normes" relatives aux limites d'émission, il n'y a que très peu de guidance disponible quant à la gestion de l'électrosmog et de ses effets.
Dans la réalité, un particulier mais aussi une organisation (entreprise, commerce...) suit une voie souvent tortueuse qui s'apparente plutôt à un "parcours du Héro" comprenant les étapes décrites ci-dessous. Par simplification, la description qui en est faite ci-dessous est formulée pour le cas d'un particulier.
La prise de conscience peut avoir diverses causes. Elle peut être induite par des informations reçues sur le sujet. Souvent, elle résulte de l’émergence de symptômes liés à l'électrosmog chez soi-même ou chez des proches.
Pour les entreprises et commerces, une dégradation de la santé des employés (absentéisme) ou l'évolution de la réglementation, de la jurisprudence suite à des condamnations peuvent aussi amener à une prise de conscience ou un besoin d'agir.
A ce stade, la présence de symptômes a peut-être été confirmée par un médecin, avec ou sans mention d’une possible électrohypersensibilité, suivant l’état de ses connaissances.
La confrontation à un phénomène nouveau, la crainte des conséquences potentielles et l’absence de connaissances, resp. de support facilement accessibles font que cette étape est souvent marquée par l’incompréhension, l’inconfort, voire la peur.
Même s’il y a résignation à reconnaître la présence d’effets, le doute et/ou l'incompréhension quant aux causes subsistent (si c’était vrai, cela se saurait!). Le niveau de complexité des technologies impliquées et des processus biologiques concernés peut rebuter.
La personne concernée peut être amenée à se sentir victime (pourquoi moi?) et abandonnée (personne ne me croit, personne ne veut m'enlever mon problème...).
Il peut s’ensuivre une période d’errement avec négation du problème. D’autres s’engagent dans des voies qui paraissent simples et rapides, dans l’espoir de ne rien avoir à changer à leurs habitudes. De nombreuses "solutions miracles" (gadgets en tous genres) sont proposées.
Sans disposer de plus de connaissances à ce stade, il est peu probable que le choix soit judicieux et qu’il n’ait d’autre effet que son coût. En cas de maux avancés, la situation continue à se dégrader.
Solution de facilité : se fier au petit bonheur la chance?
La sortie de cet errement passe par l’acceptation de la situation et l’émergence de suffisamment de courage et de volonté pour entamer une reprise en main.
Celle-ci passe par une collecte approfondie d’informations relatives aux alternatives possibles, éventuellement par le recours à une aide externe spécialisée dans le domaine.
Selon la méthode utilisée, cette étape peut être de plus ou moins longue durée.
Implication, pour décider en connaissance de cause.
La personne dispose maintenant de recul, d’un capital d’informations et d’énergie suffisant pour être à même de développer des alternatives, de choisir ses stratégies d’amélioration et les changements à apporter.
Seule ou avec une aide externe, elle les met mettre en œuvre de façon flexible jusqu’à l’atteinte d’un résultat satisfaisant et durable. Les évolutions intervenant dans le futur doivent être considérées de façon similaire.
Des lieux de vie et de travail qui garantissent la biocompatibilité sur la durée.
+41 26 921 28 10 / +41 79 279 43 49
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